Voyage entre Gorges et Causse, au pays des vautours
3 étapes
Les 11 patrimoines à découvrir
- Histoire
Capluc
Capluc fut jadis un point de défense et d’observation avec un château aujourd’hui disparu, comme d’ailleurs de nombreuses maisons du village. Quelques-unes ont été rénovées depuis l’ouverture d’une piste carrossable montant jusqu’au hameau. Le nom de Capluc dériverait de l’association de deux mots cap et luz qui signifieraient tête et lumière, symbolisant l’endroit où brillent les premiers rayons du soleil levant.
- Agriculture
Capluc et ses terrasses
À la sortie de Capluc, on se rend compte de l’activité humaine dans ce site qui semble à première vue totalement stérile. Ce versant exposé au sud, protégé par les hautes falaises de dolomie était entièrement cultivé grâce à des terrasses (céréales, fruitiers, vigne). Les conditions thermiques sont ici tellement favorables qu’on y trouve la végétation méditerranéennes la plus septentrionale de la région (frêne méditerranéen, jasmin, érable de Montpellier, chêne vert…).
- Paysage
Balcon du vertige
Il mérite bien son nom puisqu’il surplombe de près de 400 m le lit de la Jonte. C’est le seul lieu de la promenade d’où l’on a une vue aussi époustouflante sur les gorges. En face le causse Noir avec au premier plan un ensemble rocheux tout fissuré, le ranc del Pater, sur lequel persiste quelques pans de murs de l’ermitage Saint-Michel (ancien château de Montorsier). Sur sa droite, une haute falaise rectangulaire, le roc Fabié. En se penchant, on voit de l’amont vers l’aval les villages de La Caze et du Truel et sous nos pieds le Belvédère des vautours, site ouvert depuis 1998, lieu retraçant l’histoire des vautours. - Faune
Les vautours
Vous vous trouvez à proximité du site historique de la réintroduction du vautour fauve qui démarra en 1982. Depuis, ont été réintroduits le vautour moine (1992) et le gypaète barbu (2012). Seul le percnoptère est revenu spontanément en 1986. Nicheur en 1997, cette espèce reste rare et très localisé dans notre région. Sur le pourtour du bassin méditerranéen la présence des vautour est liée à l’élevage ovin et à la mortalité disponible dans les troupeaux.
- Histoire
La grotte de l'Homme-Mort
Dans cette cavité avec une entrée presque ronde, fut découvert en1867 par le Docteur Barthélémy Prunières et le Professeur Paul Broca une cinquantaine de squelettes humains datant de l'âge du Cuivre (-2 200 à -1 800 ans avant Jésus-Christ). C’est la première fois en France qu’il fut trouvé des crânes portant des lésions du type trépanation, en voie de cicatrisation. La trépanation était réalisée à l'aide d'un burin de silex. Le chirurgien opérait de manière assez brutale au départ puis, passé l'os spongieux, il attaquait la table interne de l'os crânien avec, semble-t-il, davantage de précautions. Les individus traités sont généralement des adultes.
Dans un certain nombre de cas, où les crânes avaient été précédemment enfoncés, il s'agissait probablement de soulager des traumatismes. - Faune
Rougequeue noir
L’hyperactif perché. Avec ses longues ailes pointues, il voltige très rapidement, gobant au passage quelques insectes. Depuis des perchoirs bien exposés, il cache mal son excitation, qui se traduit par un fléchissement rapide des pattes et des mouvements de la queue. On dirait qu’il a le hoquet !
- Architecture
Rieisse
" Sur la place du hameau de Rieisse, on peut admirer un four banal. Juste à côté, le pignon de la maison est pourvu de chéneaux, raccordés à une ancienne citerne intérieure. Toutes les eaux du toit convergent vers cette citerne, à l'intérieur de la cuisine, par les gouttières jadis en bois, puis plus tard en zinc. La citerne a une profondeur de 2 à 5 m, une capacité de 100 à 300 hectolitres. On a découvert, en creusant les fondations de la bergerie, des poteries romaines destinées à recevoir de la résine. En effet, lors de l'abattage des pins, la résine était extraite et expédiée vers la côte, pour le colmatage des bateaux." (M.P Leroy-Delmer)
- Histoire
Le facteur
" Au temps des facteurs à vélo, le préposé de La Malène se débrouillait pour faire transporter sa bicyclette par quelque charrette jusqu'à Rouveret, afin d'éviter la longue montée du causse. Il grimpait à pied le chemin vers Rieisse avec sa sacoche, distribuait le courrier, rejoignait Rouveret, récupérait son vélo pour redescendre à La Malène. Ainsi le chemin qui monte à Rieisse fut baptisé "chemin du facteur"." (M.P Leroy-Delmer)
- Histoire
Les bateliers de La Malène
« La Malène » signifie « mauvais trou »... Mais depuis quelques décennies, il convient plutôt de parler de petit bijou faisant la joie des touristes. Grâce à quoi ? Aux barques qui, jadis, avaient un rôle strictement utilitaire, lorsque le Tarn servait de voie de communication et d'échanges. Le 29 décembre 1952, la Société coopérative des Bateliers des gorges du Tarn est officiellement créée. En 1985, la coopérative devient une Société coopérative ouvrière de production (SCOP). Au fil de l'eau, les bateliers vous font découvrir des sites qu'on ne peut approcher et voir qu'en barque, comme la Grotte de la Momie, ou la Dame à l'ombrelle au-dessus de La Croze. Voilà au moins deux bonnes raisons de s’offrir ce voyage au fil de l'eau, en compagnie des bateliers de La Malène.
- Histoire
Petite anecdocte
" Traditionnellement, le premier dimanche de juillet, se déroule dans le bourg une course de côte. Les premières courses de côte étaient des courses de chèvres. Marthe rassemblait ses chèvres au pont, grimpait seule la côte de La Canourgue puis les appelait de là-haut. Les chèvres accouraient. La gagnante avait droit, comme récompense, à un odorant bouquet de "bartas" (buis)." (M.P Leroy-Delmer)
- Histoire
Chapelle
" À 300 m du village, les ruines du château de Planiol surplombent une zone plane de la rivière, ou "planiol". À cet endroit, la rivière accuse 8 m de profondeur. Puis apparaît l'église romane du XIIe s, probablement édifiée sur l'emplacement d'un oratoire carolingien. Une "chapelle expiatoire" a été ajoutée, renfermant les restes des martyrs de La Malène. Une autre chapelle est occupée par une vierge debout sur une barque. Elle sort chaque mois de mai pour le pèlerinage des bateliers. Quant au pont, il fut construit en 1856, en lieu et place d'un ancien gué où passe la draille de l'Esperelle. À cause de sa faible hauteur, il ne résista pas aux crues dévastatrices de 1875 et 1900." (M.P Leroy-Delmer)
Description
- Jour 2: 21 km, du Rozier à Rieisse, via St-Pierre des Tripiers. Rejoindre Rieisse par le GR de pays (balisage jaune et rouge) en passant par les corniches de la Jonte. (Attention, il est conseillé aux personnes sujettes au vertige d’éviter ces corniches et de rester sur le GR®6).
- Jour 3: 15 km, de Rieisse aux Vignes. À Rieisse, continuer sur le GRP® pendant 100 m, prendre la rue au-dessus de la bergerie, puis à droite le chemin qui descend à La Malène, dans les gorges du Tarn (balisage jaune). Rejoindre le sentier qui longe le Tarn, par le GR®736 "Gorges et vallée du Tarn", l’emprunter à gauche pour rejoindre Les Vignes (balisage blanc et rouge).
- Départ : Les Vignes
- Arrivée : Les Vignes
- Communes traversées : Massegros Causses Gorges, Saint-Pierre-des-Tripiers, Le Rozier, Hures-la-Parade et La Malène
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Bien refermer les clôtures et les portillons. Sur le plateau, présence de chiens de protection: adoptez les comportements recommandés.
Lieux de renseignement
Agence d'Attractivité Touristique Gorges Causses Cévennes - Bureau d'information de Sainte-Enimie
village, 48210 Sainte-Enimie
Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Ouvert toute l'année, de novembre à fin-mars, accueil les lundi, mercredi et vendredi
Maison du tourisme et du Parc national, Florac
Place de l'ancienne gare, N106, 48400 Florac-trois-rivières
Une expo interactive présente le Parc national des Cévennes et ses actions.
Sur place : Une boutique, librairie découverte et produits siglés PNC.
Ouvert toute l'année (se renseigner sur les jours et horaires en saison hivernale).
Transport
- Ligne 258 – Florac – Sainte Enimie – Le Rozier. Tous les jours durant juillet et août. Les vélos sont admis
- Ligne 258 – Florac – Sainte Enimie – Le Rozier. Tous les jours durant juillet et août. Les vélos sont admis
- Ligne 215 Millau – Peyreleau – Meyrueis. Les vélos sont admis
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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