Les 160 km de Florac (à cheval)
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Les 160 km de Florac (à cheval)
Saint-Sauveur-Camprieu

Les 160 km de Florac (à cheval)

Architecture et village
Faune et flore
Forêt
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Attention, suite à un incendie de forêt survenu le 14 juin 2022, la descente par  le cami Ferrat, entre Mas St Chély et Ste Enimie, est momentanément impraticable.
Ce parcours est sans aucun doute l'itinéraire équestre le plus incontournable pour découvrir les paysages du Parc national des Cévennes.

Attention le gîte d'étape d'Aire de Côte est fermé jusqu'en mai 2023.

Des vallées cévenoles au massif forestier de l'Aigoual, depuis le plateau désertique du causse Méjean et les sentiers vertigineux des gorges du Tarn jusqu'aux solitudes granitiques du mont Lozère, cette randonnée permet de découvrir l'itinéraire de l'épreuve mythique des 160 km de Florac. À votre tour de partir sur les traces du légendaire étalon Persik !


Les 32 patrimoines à découvrir

  • Architecture

    L’église d’Ispagnac

    L’église Saint-Pierre d’Ispagnac est un des plus beaux exemples d’architecture romane en Gévaudan. Datant du XIIe siècle, elle est dédiée à Saint-Pierre et Saint-Paul. D’une architecture très sobre sur la façade extérieure, avec un portail simple à trois voussures en plein-cintre surmonté d’une rose qui éclaire la nef, l’ensemble paraît massif. Mais une fois à l’intérieur, vous découvrirez une architecture simple et aérée. Un son et lumière vous invite à la découverte. Afin d’apprécier au mieux cette architecture, il vous faut sortir de l’édifice et le contourner pour découvrir le chevet et le décor qui le compose.
  • Géologie

    L'eau ferrugineuse de Salce

    Après un petit détour du hameau de Salièges jusqu'auTarn, on trouve une source d'eau ferrugineuse. On a longtemps attribué à cette eau, riche en ion Fe2+, rendu célèbre par le sketch du comédien Bourvil, le mérite de prévenir (ou guérir) l'alcoolisme.Elle apporterait le fer qui vient habituellement d'une consommation régulière d’alcool. Un léger bâti signale la source de Salce (chemin balisé l'indiquant depuis Salièges), ainsi que des colorations rouges dues à la présence d'oxyde de fer que l'on retrouve à de nombreux contacts entre schiste et calcaire.

  • Flore

    Les frênes

    Les frênes qui bordent le chemin affectionnent les lieux frais et humides. Plantés par les hommes le long des chemins, les rameaux, coupés à la fin de l’été, constituaient un complément de fourrage pour le bétail.

  • Eau

    Mont Aigoual

    Une belle vue sur le mont Aigoual (1 567 m)… Montagne des vents, du brouillard, de la neige et des pluies. Les masses nuageuses venues de la Méditerranée se frottent à ses pentes et peuvent donner des précipitations violentes (appelées aussi épisodes cévenols). Cette montagne capricieuse abrite la dernière station météorologique de montagne de notre pays.

  • Agriculture

    La draille de la Margeride

    La draille suit la crête et traverse la can de l'Hospitalet. Ce chemin de transhumance permet aux troupeaux des plaines (du sud des Cévennes et de la Crau) de monter vers le nord du Gévaudan (Aubrac, Margeride, mont Lozère). Cette draille n'est qu'une branche d'un réseau plus important sur lequel circulent encore aujourd'hui les troupeaux transhumants.

  • Eau

    Col Salidès

    C’est ici que la géographie locale se divise en deux « pays ». En cheminant environ quatre kilomètres depuis le col vers le panneau « Bel-Fats », vous parcourez une crête qui n’est autre que la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique. Pour en saisir la réalité, il faut se pencher sur la logique des bassins versants : lorsqu’une goutte de pluie tombe au sud de la draille, elle rejoint le Tarnon dont la source est toute proche du sentier. Arrivant à Florac, cette petite rivière épouse le Tarn qui sinue à travers la France de l’Ouest jusqu’à l’océan en débouchant à l’estuaire de la Gironde. Mais si la même goutte décide de verser au nord du chemin, alors elle rejoint la vallée Borgne et son Gardon qui, à son tour, se jette dans le Rhône à Vallabrègues (Gard), passe en Camargue et se retrouve dans la mer. Cette ligne de partage fait tout l’intérêt cartographique du massif de l’Aigoual. Le modelage des paysages est marqué : sur le versant atlantique, des reliefs doux et modérés jusqu’au mont Lozère, sur le versant méditerranéen, des collines abruptes qui s’érigent et plongent brusquement, de serres en valats, de crêtes acérées en fonds de vallées profondes.
  • Histoire

    Aire-de-Côte

    La ferme d'Aire-de-Côte fut achetée par l’État en 1862, à l'époque du reboisement. Avant de devenir gîte d'étape, elle demeura longtemps maison forestière abritant un garde forestier et sa famille. Dans la première moitié du XXe siècle, Aire-de-Côte était bien différent. Au nord, derrière la maison, la draille, bordée de pierres sur chant, faisait encore 40 à 50 m de large, des milliers de bêtes transhumantes y passaient.Les pâturages étaient rasés. Les transhumants s'y arrêtaient, à midi, puis continuaient vers l'Aigoual.

  • Histoire

    Refuge du maquis

    Dès début 1943, se constitue le premier maquis des Cévennes. Le refuge du maquis d'Aire-de-côte était une des baraques en bois utilisée pour les chantiers forestiers, dont le toit était camouflé par des branches. Le 10 juillet 43, un message prévint la poste de Rousses de l'imminence d'une attaque des Allemands. On fit prévenir le maquis, mais un orage surprit les maquisards qui repoussèrent le moment du départ. Les Allemands arrivèrent... Le garde forestier fut arrêté pour complicité, accusé d'être en communication avec la radio de Londres. En effet, à Aire-de-côte, on écoutait un poste à galène construit par les deux juifs qui s'y cachaient.
  • Eau

    Le Coulet

    Au Coulet (petit col) la vue se dégage du côté méditerranéen, vers Valleraugue. Le point de vue est situé sur la ligne de partage des eaux. Jusque là, l'itinéraire a suivi le vallon du Bédil, un ruisseau au profil doux, peu torrentueux dont les eaux vont rejoindre l'Atlantique. Ici on découvre le vallon du Clarou (affluent de l'Hérault) au profil plus abrupt typiquement méditerranéen. Au sud, les versants sont écorchés par les affleurements du schiste; au nord les versants sont entièrement boisés.
  • Flore

    Le reboisement

    À partir de 1875, l’État est à l'initiative d'une politique de reboisement. Des hêtraies existantes et des terrains nus seront achetés. C'est le cas de Aire-de-Côte et des terres qui en dépendaient. Pour coloniser les sols pauvres, les forestiers plantent une essence pionnière: le pin à crochets. Sur les sols plus riches, ils installent des essences nobles: sapin, épicéa, mélèze... En 1938, l'exploitation commence, les premières coupes sont achetées par les mines pour l'étayage des galeries. Des éclaircies sont faites dans les premières plantations, des sapins sont plantés sous les pins. On raconte que, dans une chambre d'Aire-de-Côte, il y avait une épaisseur d'au moins un mètre de graines de résineux. Elles étaient semées sur la neige qui en fondant les entraînait dans la terre.
  • Flore

    L'évolution de la végétation

    Au col se dresse un menhir de schiste. Au nord, dans le ravin de Trépaloup, des silex taillés témoignent de la fréquentation de cette région dès la préhistoire. Des analyses palynologiques (études de pollens fossilisés dans les tourbières) ont permis de reconstituer la végétation de l'Aigoual entre 8000 et 5000 av. J-.C. Le pin domine, accompagné du bouleau et du noisetier. Puis, le peuplement de pins diminue progressivement. Le climat humide se réchauffe et favorise l'extension du chêne et du noisetier. Enfin, le renforcement de humidité et de la nébulosité en altitude permet le développement du sapin et du hêtre. Dès la fin du 1er siècle av. J.-C., l'apparition d'un pourcentage important de graminées met en évidence le recul de la forêt en faveur des pâturages et des pelouses. C'est le début des grandes déforestations.

  • Flore

    Pelouses et landes du sommet de l'Aigoual

    Ici, seules les espèces pouvant se reproduire en cycle court peuvent s'implanter, en raison du climat souvent glacial. La lande est colonisée par les bruyères et les pins à crochets. Cette zone peu boisée à cause des vents violents, présente une analogie avec la végétation de l'étage subalpin composée de pelouses et de landes à bruyères et myrtilles.Elle est parfois qualifiée de pseudo-alpine.

  • Histoire

    L’observatoire météorologique

    Inauguré en 1824, l'observatoire météorologique a été construit à l'initiative de Georges Fabre, l'un des pionniers du reboisement de l'Aigoual. Son travail avec le botaniste Charles Flahaut a permis la création de l'arboretum de l'Hort de Dieu. Les premiers relevés météorologiques étaient effectués par les agents des Eaux et Forêts (actuel ONF). Depuis 1943, l'observatoire est géré par l'Office National Météorologique. Il est le dernier observatoire de montagne habité en permanence.
  • Flore

    Sommet de l'Aigoual

    À 1 565 m d’altitude ici, le climat est rude : les conditions sont les mêmes qu’à 2 000 m ailleurs, avec seulement quatre mois « hors gel ». Le vent est supérieur à 60 km/h 265 jours par an, et la température moyenne annuelle est de 4,8°C. Les arbres n’ont pas le temps d’accomplir l’ensemble de leur cycle vital. On retrouve donc ici les formations végétales des zones de montagne : celles des pelouses à caractère subalpin.

  • Eau

    La source du fleuve Hérault

    Après avoir emprunté une draille (chemin de transhumance ovine) et traversé deux pistes de ski imbriquées dans la hêtraie, observez ici une petite zone humide. La source de l’Hérault se trouve à seulement 200 mètres. Les joncs et les saules sont caractéristiques des milieux humides. Entre terre et eau, ces habitats jouent un rôle écologique majeur : biodiversité, épuration des eaux, régulation des crues...
  • Histoire

    Notre-Dame-du Bonheur

    Ce monastère roman fut bâti au XIe et XIIe siècle par le riche seigneur de Roquefeuil et Mandagout, dans la noble intention d'en faire un « hôpital pour les pauvres ». Il accorda aux religieux la jouissance des fruits et des revenus du terroir. Pour cela, les villageois des alentours étaient redevables de moutons, de porcs, de volailles, de vin et de fromage. Le seigneur tirait aussi des redevances de pacage des troupeaux transhumants sur son vaste domaine. La voie qui passait par cette tourbière reliait le Languedoc au Gévaudan. Une cloche de tourmente de 200 kg sonnait dans le brouillard et les bourrasques de neige pour signaler ce lieu aux marchands, colporteurs, chemineaux, paysans... Il y avait 6 chanoines dont le dernier fut obligé de partir à la Révolution. L'association de sauvegarde de l'Abbaye Notre-Dame du Bonheur » œuvre à sa restauration.
  • Histoire

    Pierre plantée

    Depuis les temps anciens, tout au long du Camin Ferrat se dressent des pierres, bornes directionnelles signalant un carrefour. Elles marquaient surtout la limite des territoires entre deux paroisses. Depuis la création des départements en 1790,  elles jalonnent les limites entre Gard et Lozère.
  • Histoire

    Les Commandeurs

    Vous êtes sur le chemin de crêtes dit des « cimes des Commandeurs ». C'est l'ultime trace qui témoigne d'une terre ayant appartenu dès 1312 aux Hospitaliers de Saint-Jean puis aux chevaliers de l'ordre de Malte, basés au hameau tout proche de Servillières. C'était « la commanderie de Meyrueis et de Servillières ». Vous êtes ici sur la limite entre le Gard et la Lozère, matérialisée par cette pierre plantée. Ce chemin de crête est appelé la draille du parc à loup, variante millénaire du chemin de transhumance de la « collectrice de la Lusette » entre l'Espérou et Meyrueis. Les troupeaux faisaient une halte dans un espace fermé et sécurisé des loups.
  • Faune

    Pic épeiche (Dendrocopos major)

    Un pic épeiche tambourine sur du bois creux et cela résonne de loin, plus fort qu'un chant d'oiseau. Ni chant, ni cri, ce bruit est produit par des coups de becs répétés à très grande vitesse. Tambouriner n'est pas lié à la recherche de nourriture, ni au creusement d'une loge. Il semble que ce soit un acte de communication sociale à l'approche de la période de reproduction. Après, cela reste une activité sonore de marquage de territoire. Le bec des pics est particulièrement résistant aux chocs et pousse continuellement pour compenser son usure. Ces chocs violents contre le bois sont amortis par une ossature crânienne épaisse parfaitement adaptée à ce travail de percussionniste des troncs. Sur l'avant du crâne, entre celui-ci et le bec, le pic est équipé d'un véritable amortisseur formé par un coussin souple et cartilagineux.
  • Savoir-faire

    Gestion de la forêt

    La forêt de l’Aigoual.
    Ici,le bois récolté est issu d'une forêt reboisée dès la fin du XIXe siècle après une période de surpâturage. Cette forêt, comme tous les êtres vivants, naît, grandit et meurt. Les forestiers sont là pour la gérer et accompagner son développement dans le respect des lois de la nature. Ils récoltent les arbres avant leur mort pour laisser la place aux jeunes. Leurs troncs alimentent toute une filière économique, du bûcheron au débardeur, au scieur, jusqu’au menuisier ou à l'ébéniste. Le bois vous accompagne ainsi tout au long de la vie, depuis votre berceau, vos meubles, vos menuiseries, votre charpente, jusqu’à votre cercueil.
  • Architecture

    Le village de Meyrueis

    La situation géographique de Meyrueis, bourg lové entre le massif de l’Aigoual, le causse Noir et le causse Méjean, est remarquable. Le « Camin Ferrat » franchit ici la Jonte. Les pèlerins et les troupeaux transhumants faisaient halte au village avant de poursuivre leur chemin. De nombreux marchands fréquentaient ses importantes foires. Flânez dans les ruelles et replongez-vous dans le passé florissant de la belle époque. Des demeures bourgeoises cossues aux places de marché, tout parle encore de la vie passée ! La laine des brebis des plateaux était tissée ici, la soie y était filée. La vie économique était intense.  Au XVIIe siècle, Meyrueis devint un haut lieu de la confection de chapeaux. Vers 1860, 17 chapelleries s’activaient à la fabrication de chapeaux pour alimenter le Languedoc et la Provence ! Des beaux chapeaux faits en feutre de laine et bourrette de soie d’une qualité exceptionnelle ! Éteinte vers 1920, cette activité a laissé place au tourisme qui, de nos jours, anime la cité.
  • Architecture

    L’église de Hures

    L’église a été fondées au XIe siècle par les Bénédictins de Sainte-Enimie, afin d’étendre leurs terres cultivables. Elle fut bâtie en quatre étapes :
    - Le chœur au début et ensuite la nef à la fin du XIIe siècle,
    - la chapelle droite au XIVe siècle,
    - la nef de gauche au XVIIIe siècle.
    Chaque agrandissement de la taille de l’édifice correspondait à un accroissement de la population caussenarde. Le chœur est composé d’une coupole sur bandeaux croisés. On peut admirer une très belle fenêtre dans la nef. Enfin à droite du portail se trouve un enfeu, c’est-à-dire une niche funéraire, appartenant, probablement à un notable local, dans laquelle étaient déposée certains ossements prélevés sur le corps enseveli.

  • Agriculture

    La brebis du causse

    La Blanche du Massif central (ou BMC) est une race de brebis originaire de la Margeride. Sa rusticité permet une adaptation au climat de montagne. Grâce à ses qualités bouchères et sa capacité à produire des agneaux sur toutes la périodes de l'année, elle permet de répondre aux demandes de la filière et a ainsi connu un fort développement.
  • Géologie

    Village sur un ancien volcan

    Le village est installé sur les restes d’un ancien volcan dégradé par l’érosion. Sauveterre se trouve sur la grande chaîne volcanique du Languedoc. La dépression qui se trouve sous le village constitue des terres particulièrement fertiles. Sa mise en valeur agricole est ancienne. Aujourd’hui, 3 GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun) se partagent les terres autour du village. L’élevage ovin prédomine, en lait ou viande. Ici les troupeaux comptent de 500 à 700 têtes.
  • Histoire

    Sauveterre

    Assis sur un mamelon volcanique, le hameau de Sauveterre est établi au carrefour de plusieurs itinéraires historiques. La «grande draille », chemin de transhumance raccordant les garrigues du Languedoc au plateau d’Aubrac croise ici une voie antique reliant le Vivarais au Bas-Gévaudan et au Rouergue (actuel GR44). Dès le XII° siècle, le prieuré de Sainte Enimie, seigneur du lieu en fit une « salvetat ». Protégé par la « Paix de Dieu » interdisant toute intervention violente, ce périmètre matérialisé par des bornes, offrait un espace de refuge où serfs fugitifs, paysans endettés, auteurs d’infractions ou petits délinquants pouvaient se mettre à l’abri des poursuites sous la sauvegarde de l’Eglise. Au bout d’un an, à condition de s’installer sur place, ils étaient absous et recevaient un lot de terres à cultiver. Cette politique permit de mettre en valeur des terroirs incultes ou désertés. Quelques habitations à proximité d’un point d’eau, puis un petit fort pour protéger les voyageurs et une chapelle dédiée à St Ferréol, sont construites progressivement. Ainsi, Sauveterre se constitue peu à peu à partir de 1250.(Texte Philippe Chambon)
  • Paysage

    Construire les paysages

    Balise n° 8
    Les constructeurs de menhirs évoluaient-ils dans le même paysage qu’aujourd’hui ? Les connaissances archéologiques ne permettent pas encore de restituer très précisément les paysages de la fin du néolithique sur les versants du mont Lozère. Cependant, la naissance de l’agriculture et de l’élevage au néolithique amorce assurément une nouvelle relation de l’homme à la nature. Pour la première fois de leur histoire, les populations dessinent le paysage en le ponctuant de monuments, mais surtout en y développant des activités agricoles et pastorales. Quelque 5 000 ans plus tard, l’intervention de l’homme se poursuit ici autour de mesures Natura 2000, visant notamment le maintien de milieux ouverts et des activités agropastorales.

  • Histoire

    Les Combettes

    Balise n° 7
    Comme son nom l’indique, le village des Combettes est abrité dans une dépression. L’exposition présentée dans le four communal souligne l’installation tardive des premiers hommes sur le mont Lozère. Au néolithique final, 3 500 ans avant notre ère, la région des Grands Causses est fortement occupée du fait d'une expansion démographique. Les premières communautés agropastorales s’installent, créant fermes et villages et défrichant l’espace pour les cultures céréalières et l’élevage, tout en s’adonnant encore à la cueillette et à la chasse. Ces groupes humains sont à l’origine du mégalithisme. L’âge des métaux met par la suite un terme à l’édification de monuments mais conserve encore un temps l’usage des dolmens.

  • Histoire

    Inscription mystérieuse

    Transcription du texte gravé sur une façade des Combettes.
    QUIDQUID AGAS, PRUDENTI AGAS, RESPICE FINEM
    NON TAM PROFOND FIT VIR QUIN HUNC PALAN SIT
    On peut traduire « Quoi que tu fasses, fais-le prudemment, regarde la fin. L'homme ne fait rien de si secret qui ne soit un jour révélé »

  • Architecture

    Le manoir d'Issenges

    Construit à partir de 1624, cette maison forte illustre un type de domaine rural seigneurial hérité du Moyen Age. L'ensemble est constitué de trois corps de bâtiments : le corps principal de plan presque carré et deux ailes longues et basses de communs qui enserrent une cour close, ouverte vers l'est sur le jardin. L'entrée s'effectue par un porche voûté, situé à l'angle sud du corps principal. Ce dernier devait présenter quatre échauguettes d'angle, une tour hors-œuvre au centre contenant l'escalier à vis et une entrée couronnée d'un fronton. Cet aspect fortifié était renforcé par les bouches à feu et un chemin de ronde ou, du moins, une bretèche au-dessus de la porte d'entrée. Il n'en reste aujourd'hui qu'un corbeau. Les échauguettes ont été démolies et la tour centrale rabaissée. Les fenêtres à meneaux ont été conservées. Une pierre porte la date de 1624.

  • Pastoralisme

    La draille de la Margeride

    La montée vers Issenges emprunte la draille de la Margeride. Une draille est un chemin emprunté par les troupeaux ovins pour la transhumance : montée vers les hauts pâturages en juin et redescente début septembre.

  • Histoire

    Histoire d'un transhumant

    "Je transhumais jusqu'en Margeride. Moi, je suis de là-haut. Quand j'étais gosse, on était nombreux dans la famille et quand on voyait passer un transhumant, mon père me disait: un jour, il faudra que tu partes avec un berger.... Je suis parti et je suis devenu transhumant. La première étape c'était Bonperrier. Après on mangeait à l'Hospitalet et on descendait faire étape à Florac. Je montais avec 4 000 bêtes".

  • Faune

    Le castor (Castor Fiber)

    Les parties calmes et profondes du Tarn sont propices à l'installation du castor européen qui vit dans un terrier creusé dans les berges de la rivière. Il est essentiellement végétarien, la base de son alimentation étant la cellulose. Il se nourrit de jeunes pousses, d'écorce, de plantes aquatiques ou de feuillage abondant dans la ripisylve. Il est ainsi utile à la régulation du boisement des berges qui facilite le développement de la faune et de la flore du bord de la rivière. Contrairement à son cousin canadien il ne créait pas de barrage sur les cours d’eau de notre territoire.


Description

Depuis Ispagnac, traverser le village direction de Florac. à la sortie d'Ispagnac, emprunter la D 907 bis jusqu'à la première bifurquation sur votre droite. Prendre cette route et traverser le Tarn. Continuer sur cette route, pour rejoindre Biessette, Biesses, Fayet, Salièges puis Florac. Depuis la gare de Florac, emprunter l'ancienne route sous la N 106 en direction du Pont Neuf (possibilité aussi de passer dans Florac). Traverser ce pont, puis prendre à gauche direction St Jean du Gard. Prendre à gauche le pont de Barre et emprunter le GR70 jusqu'à Balazuègnes. Remonter le vallon de Briançon, direction Col de l'Oumenet. Passer au Bouquet et rejoindre Barre des Cévennes. Depuis Barre, prendre la direction du col des Faisses puis du col de Solpérière (GR7). Rejoindre l'Hospitalet par un ancien chemin communal, et prendre l'ancienne draille (GR7), le col de Salidès et rejoindre Aire de Côte. Depuis Aire de Côte, monter au sommet de l'Aigoual (GR66). Du sommet, rejoindre Prat Peyrot, puis La Serreyrède par le GR60. De la Serreyrède, descendre sur le Devois (Camprieu), puis monter à la croix de Fer et rejoindre Meyrueis par Bout de Côte (GR6).

De Meyrueis monter sur le causse Méjean, jusqu'à la Croix de la Croisette, puis la Tombe du Géant (GR6). Prendre sur 2 km la route en direction de  Drigas, et continuer à droite par une piste. Au centre de Drigas, bifurquer sur Hures, puis le Fraisse. Passer à Mas de Val et descendre sur Sainte-Enimie par le Camin Ferrat. Monter sur le causse de Sauveterre par l'ancienne route, direction Le Bac puis Champerboux (GR60). À Champerboux, passer à Sauveterre et rejoindre le col de Montmirat par la baraque de l'Estrade (GR44).Traverser la N 106, longer la D 35 et prendre une piste descendant aux Combettes. Traverser les Combettes, rejoindre la route et prendre en face la piste par le GR 68 descendant sur Florac jusqu'au pont du Tarn.

  • Départ : Ispagnac
  • Arrivée : Ispagnac
  • Communes traversées : Saint-Sauveur-Camprieu, Meyrueis, Lanuéjols, Hures-la-Parade, Mas-Saint-Chély, Gorges du Tarn Causses, Ispagnac, Saint-Étienne-du-Valdonnez, Les Bondons, Bédouès-Cocurès, Florac Trois Rivières, Cans et Cévennes, Barre-des-Cévennes, Cassagnas, Vebron, Rousses, Bassurels, Saint-André-de-Valborgne, Val-d'Aigoual

Profil altimétrique


Recommandations

Passage par plusieurs parcs à troupeaux : bien refermer les barrières derrière soi. Tenir les chiens en laisse. Le parcours est balisé dans un seul sens (horaire). Pour les gîtes d'étape équestre, se renseigner dans les offices de tourisme de Florac et de Meyrueis.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Maison du tourisme et du Parc national, Florac

Place de l'ancienne gare, N106, 48400 Florac-trois-rivières

https://www.cevennes-gorges-du-tarn.com

info@cevennes-parcnational.fr

04 66 45 01 14

La Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes est installée dans le bâtiment renové de l'ancienne gare en bordure de la N106. C'est un espace , d’accueil, d'information et de sensibilisation sur l'offre de découverte du territoire, ainsi que sur les règles à adopter en cœur de Parc, mutualisé entre les équipes de l'office de tourisme et du Parc.
Une expo interactive présente le Parc national des Cévennes et ses actions. 

Sur place :  Une boutique, librairie découverte et  produits siglés PNC.
Ouvert toute l'année (se renseigner sur les jours et horaires en saison hivernale).
En savoir plus

Accès routiers et parkings

Depuis Mende ou d'Alès par la N 106, Ispagnac

Stationnement :

Parking d'ispagnac, en face de la pharmacie

Source

Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/

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