Les dolmens de l’Ismaël

Les 3 patrimoines à découvrir

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  Histoire

  Courry

  Les archives ayant disparu dans un incendie en 1973, il est difficile de conter l'histoire de Courry, au début de la guerre des camisards. La tradition orale rapporte cependant une anecdote qui rendit Courry célèbre à la fin du XVIIIième siècle. L'abbé Murjas rapporta d'Italie, la recette infaillible d'une omelette à guérir de la rage. Celle-ci étant réputée efficace, les gens faisaient parfois un long voyage pour venir la consommer. Elle était extrêmement salée et son secret tenait aux trois herbes différentes qui la composaient. Mais le remède était efficace à une seule condition: ne pas boire pendant les trois jours suivants ! C'était d'autant plus dur à Courry qu'il y fait si chaud que paraît-il, "même les serpents y meurent de soif"!

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  Histoire

  Chapelle Saint-Sébastien

  Un pèlerinage existe encore en été qui fait l'ascension de la colline dans les senteurs du sud, vers la chapelle Saint Sébastien. Ce n'est pas pour y faire sonner ses cloches, qui ont le pouvoir de faire tomber la pluie sur ce pays de pierre et de soif, mais pour perpétuer un culte et bénir les enfants.
  1722: le village venait d'échapper à la redoutable peste de 1720 qui fit des ravages dans les vallées voisines. C'est pour remercier le ciel de cette protection que la chapelle fut bâtie sur ce promontoire. Chaque année, le deuxième lundi de septembre était consacré à ce pèlerinage. Depuis, il a été avancé au dernier lundi d'août pour cause de ... rentrée scolaire.

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  Flore

  Le cade

  Espèce typique des garrigues, le cade (genévrier oxycèdre) fut pendant des siècles exploité pour distiller le cœur de son bois et en tirer de l'huile, utilisée pour soigner les dermatoses, les parasites, les plaies des moutons ou pour éloigner les mouches. Le fabricant d'huile de cade,  arrivant dans un secteur proposé par un propriétaire, construisait sa cabane en pierre sèche (capitelle) et son four. Le four fait appel à tout un savoir-faire: avec des briques réfractaires liées par de l'argile battue, il montait en "jarre" d'environ 1,5 km de haut, ouverte en haut pour y jeter les branches de cade et s'ouvrant par une porte en bas pour retirer les bois distillés. L'huile coulait sous cette porte. À 50 cm en périphérie de cette jarre, il construisait un mur en pierre sèche, cet espace circulaire était le foyer. L'ensemble était ensuite recouvert de terre pour assurer l'étanchéité à l'air, une taupinière de 6 m de diamètre !