Les viaducs

Juriste de formation, il entre dans les ordres en 1886, à l'âge de 28 ans. Ordonné prêtre à Nîmes, il est nommé chanoine de la cathédrale avant de faire un court séjour en Algérie. En 1903 , il est nommé évêque de Monaco et le reste jusqu'à sa mort en 1915. Aimant la littérature et les arts, il acquiert à Alzon le domaine du Mazel, sur lequel il fait édifier le curieux château du même nom . Il le lègue à sa mort à l’évêché de Nîmes qui en fait une résidence d'été pour des évêques jusqu'en 1982. Ses dons et ses charités permettent en outre de faire restaurer la façade de l'église. Dès 1914, il projette de faire ériger sur la roche aux fées une statue de la vierge. (OT du Vigan)

Le parcours très accidenté de cette ligne (Le Vigan : 220 m, col du Vassel : 808 m, Tournemire: 496 m) a nécessité la construction de nombreux ouvrages d'art (12 viaducs et 32 tunnels). Ces travaux ont mobilisé sur le chantier près de 3 000 ouvriers, ainsi que 1 000 chevaux et mulets pour les transports. Le coût de la ligne s'est élevé à 21 millions de francs or. Au début du siècle, quatre trains circulent tous les jours et il faut environ deux heures et demi pour faire 61,8 km. En 1932, on dénombre 136 000 voyageurs et 33 086 tonnes de marchandises. En 1938, le trafic s’effondre : le nombre d'usagers passe à 25 par jour, et le fret à 14 702 tonnes pour l'année et conduit à la fermeture de la ligne le 15 mai 1939. Elle est utilisée en trafic restreint jusqu'en 1980, sur le tronçon Tournemire-L'Hospilate du Larzac à des fins essentiellement militaires.