Le sentier de la Hêtraie
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Le sentier de la Hêtraie
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Le sentier de la Hêtraie

Faune et flore
Forêt
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Ce sentier parcourt l’une des plus belles hêtraies de l’Aigoual. Depuis le reboisement du massif à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les soins des forestiers lui ont lentement rendu vigueur et santé.
Voilà plus de 4000 ans que le hêtre s’est installé sur l’Aigoual. Au-dessus de mille mètres, il apprécie les brouillards fréquents qui lui assurent une humidité suffisante et les versants nord qui lui épargnent les trop fortes chaleurs de l’été. Un milieu favorable à de nombreuses espèces animales dont la chouette de Tengmalm, de retour sur le massif depuis les années 1990.

Les 8 patrimoines à découvrir

  • Flore

    De la fleur au fruit...

    Le hêtre est un arbre monoïque, c’est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont distinctes mais portées par le même individu. La floraison intervient en avril et mai, et ce sont les insectes qui transportent les cellules reproductrices mâles, le pollen, vers les cellules femelles. Après la pollinisation, la fleur produit des graines enfermées dans des cupules ligneuses hérissées : les faînes. Tous les trois à cinq ans, en automne, le hêtre adulte disperse des milliers de graines.
  • Flore

    De la graine à l'arbre

    Étant riches en huile, la plupart des graines sont dévorées pendant l’hiver par des animaux affamés : écureuils, mulots, sangliers, geais, pinsons… Les graines encore au sol au printemps suivant peuvent commencer leur germination.
  • Milieu naturel

    La futaie sur souche

    Le hêtre se régénère très facilement en formant une cépée, c’est-à-dire un ensemble de tiges groupées sur une même souche : un mode d’exploitation très pratiqué autrefois pour fournir du bois de chauffage. Sur le versant nord de la montagne d’Aulas, les forestiers ont converti ces anciens taillis en futaie sur souche : ces arbres au fût droit ont régulièrement fourni du bois d’œuvre destiné à l’emballage (cagettes). Depuis la fermeture de ces entreprises, le hêtre n’est plus valorisé qu’en bois de chauffage.
  • Savoir-faire

    Le métier de forestier

    Le forestier est un sylviculteur, c’est-à-dire qu’il cultive la forêt pour qu’elle soit vigoureuse et en bonne santé. A tous les stades de la vie des arbres, il intervient pour favoriser ou pour contrarier l’évolution naturelle, en fonction des objectifs qu’il s’est fixé. Il est parfois amené à protéger une espèce momentanément dominée par des végétaux concurrents : ainsi, il dégagera des semis de hêtres menacés par les ronces ou de jeunes sapins. Lorsqu’une futaie parvient à maturité, vers 70 ans, le forestier veille à la fructification pour permettre un afflux de lumière et une floraison abondante…
  • Flore

    Un conservatoire génétique

    Cette parcelle n°308 est classée « Conservatoire des ressources génétiques ». Les arbres qui s’y dressent sont vigoureux et donc bien adaptés aux conditions de sol, de climat, d’altitude. Dans leurs graines sont inscrites ces qualités d’adaptation au milieu, c’est pourquoi une partie de leurs faînes sont susceptibles d’être prélevées, déshydratées et conservées afin de régénérer, si besoin est, les hêtraies du massif de l’Aigoual.
  • Faune

    Chouette!

    Le développement des futaies, et de beaux hêtres aux fûts droits, est favorable à certaines espèces animales. Parmi celles-ci, une discrète petite chouette de 25 cm, pesant moins de 200 g, est revenue sur le massif de l’Aigoual en 1990 : la chouette de Tengmalm. Les arbres à loge où elle niche sont marqués à la peinture jaune et une période de quiétude durant laquelle toute exploitation est interdite est respectée du 1er janvier au 31 juillet pour les secteurs de reproduction.
  • Milieu naturel

    Une forêt ancienne

    Certaines espèces, telles le lichen Lobaria pulmonaria, au développement très lent, sont de bonnes indicatrices de l’ancienneté d’une forêt. Par ailleurs, certaines espèces de la flore herbacée, comme par exemple les luzules, sont nettement plus abondantes dans les forêts anciennes que dans les forêts récentes.
  • Milieu naturel

    Le versant sud

    Au cours des siècles précédents, ce versant sud de la montagne d’Aulas a été défriché pour servir de pâturage, laissant par endroit la roche à nu. A la fin du XIXe siècle, les forestiers ont planté sur ces pentes des épicéas. Ces arbres pionniers ont petit à petit reconstitué un sol forestier et, sous leur ombre, des sapins ont été plantés et des graines de hêtres sont venues germer. Les forestiers accompagnent ce peuplement vers une futaie mélangée de hêtres et de sapins.

Météo


Profil altimétrique


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En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes, La Serreyrède

Col de la Serreyrède, 30570 Val d'Aigoual

https://www.sudcevennes.comoffice-du-tourisme-causse@wanadoo.fr04 67 82 64 67

La Maison de l'Aigoual abrite l'office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, animations au départ du site et boutique

En savoir plus
Accessibilité :
Accessible aux personnes à mobilité réduite sur les trois niveaux du bâtiment (ascenseur)

Accès routiers et parkings

Depuis l’Espérou : D 548 (5 min). Depuis Le Vigan (30 min) : D48N direction Mont Aigoual, puis D 548 à partir du col de la Broue.

Stationnement :

Col de Montals

Source

Office national des Forêtshttp://www.onf.fr/
Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/

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