Autour de Cazebonne
Cazebonne
Cazebonne - © C. Daquo
Alzon

Autour de Cazebonne

Faune et flore
Forêt
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Une immersion en forêt avec deux circuits à la carte, pour explorer les alentours du petit hameau de Cazebonne, dans le cadre paisible de la vallée ou en longeant le ruisseau vers une cascade.
Un voyage dans l’évolution de la forêt depuis les reboisements et la mise en place de l’arboretum de Cazebonne au tout début du XXe siècle (première boucle du sentier), jusqu’à la gestion forestière d’aujourd’hui (seconde boucle du sentier). Installé en 1903 autour du hameau de Cazebonne, cet arboretum de 3,4 ha fait partie d’un réseau de dix arboretums mis en place lors des grands travaux de reboisement du massif de l’Aigoual. L’objectif était de tester l’adaptation de diverses espèces exotiques dans un échantillon représentatif des conditions environnementales locales. À l’époque des reboisements, une pépinière lui était annexée, et fournissait les plants utilisés localement.

Les 8 patrimoines à découvrir

  • Sapin de Nordmann
    Sapin de Nordmann - © Hans Braxmeier
    Flore

    Sapins de Nordmann

    Dans l’arboretum, plusieurs espèces de sapins méditerranéens sont acclimatés. Les arbres ceinturés de blanc ont fait l’objet d’un suivi scientifique ; un rapport de 1976 de l’ingénieur des Eaux et Forêts Jean Pourtet relate : « Un très beau bouquet d’Abies nordmanniana plantés en 1903-1904 comportait en 1953, 32 arbres de grande qualité numérotés et mesurés. Leur circonférence moyenne était à 50 ans de 125 cm » Aujourd’hui, ces mêmes arbres ont une circonférence moyenne de 230 cm et une hauteur moyenne de 40 mètres.
  • © Valère Marsaudon
    Eau

    Béal d'irrigation

    En Cévennes, les torrents impétueux du mois de mars se réduisent à de simples rus dès qu'arrive la mi-juin. Pour palier le manque d'eau, ce système d'arrosage combine la construction d’un barrage dans le lit du torrent afin de faire monter le niveau de l'eau, et le creusement sur la berge d’un petit canal (« béal ») qui dérive l'eau vers un bassin de stockage en pierres sèches (« pesquier »). Cette méthode utilisant l'énergie naturelle du courant servait pour l'irrigation des prés de fauche (foin) voire des jardins et vergers.
  • Schiste
    Schiste - © Valère Marsaudon
    Géologie

    Le Schiste

    Les schistes de la région se sont formés à l'ère primaire, entre 550 et 500 millions d'années, et constituent le socle des Cévennes et des Causses. Ils sont composés essentiellement de micas, d’où leur qualification précise de micaschistes. Leur particularité est de se diviser en feuillets parallèles. Et leur altération donne des argiles. Cette roche a été très largement utilisée dans la construction et elle marque le paysage : murs des maisons, toits en lauzes, terrasses de cultures, dallages, pavements, couvertures des ruches, chapeaux de cheminées, etc.
  • © C. Daquo
    Paysage

    Fermeture des paysages

    Les prés de fauche abandonnés voient leur flore évoluer très vite. Les graminées cèdent la place à des plantes plus coriaces telles que les orties, genêts, ronces et les églantiers... Puis s'installent les fruitiers sauvages (prunellier, noisetier, cornouiller, cerisier, …). Enfin arrivent des arbustes et des arbres tels les pins sylvestres, pins noirs, le frêne, le robinier, le chêne et le châtaignier.
  • Mobiliers en chatâignier concçus par l'Atelier Chatersen (Alzon)
    Mobiliers en chatâignier concçus par l'Atelier Chatersen (Alzon) - © Atelier Chatersen
    Flore

    Le châtaignier

    Avant les reboisements, à la fin du XIXe siècle, différents éléments composaient le paysage : des parcours à moutons sur les landes et prés ; des cultures : champs de pommes de terre, de céréales, et prairies de fauche, vergers et jardins ; des bois (châtaigneraie, chênaie, hêtraie). Témoins de ce passé, quelques énormes souches de châtaigniers . Ces arbres greffés produisaient la nourriture des gens et des bêtes (châtaigne, farine), les fleurs pour les abeilles, le bois sec pour le feu, le bois de construction (charpentes, planches, voliges…), les corps de ruche (« rusquet »), les piquets et échalas, les rigoles en bois (demi-tronc évidé), etc.
  • Marquage d'un ilôt de sénescence
    Marquage d'un ilôt de sénescence - © Mathieu Baconnet
    Savoir-faire

    Gestion forestière

    Cette parcelle forestière se compose de plusieurs unités qui font l’objet d’une gestion différente. Le peuplement ici en place est composé de gros bois de pins laricios, qui ont fait l’objet en 2007 d’une coupe de « régénération » pour collecter du bois et favoriser la régénération de jeunes arbres. Les taillis de chêne et de châtaignier de la parcelle feront l’objet de « balivages », c’est-à-dire que les plus belles tiges de taillis seront sélectionnées pour favoriser leur croissance. En contrebas dans la pente se trouve un peuplement de frênes protégé, laissés en libre évolution.
  • © C. Daquo
    Flore

    Peuplement forestier

    Depuis le point de vue sur les cascades du ruisseau de La Fabrié, le versant opposé présente une démarcation nette entre des peuplements feuillus, de chênes et de châtaigniers, en bas, et des peuplements résineux issus des opérations de reboisement, en haut. Selon les conditions environnementales locales (nature et profondeur du sol, réserve en eau, microclimat, exposition), différentes essences ont été choisies : Douglas d’un côté et Cèdres de l’Atlas aux rameaux bleutés de l’autre.
  • cincle plongeur
    cincle plongeur - © Gaël Karczewski
    Faune

    Faune du ruisseau

    Ce ruisseau est le territoire de la truite fario, qui s’y reproduit (« fraye »). Une boule de plumes brunes et blanches filant au ras de l’eau ? Il s’agit de l’oiseau emblématique des torrents, : le cincle plongeur. Il s’y nourrit d'insectes et de larves qu'il consomme immergé en remontant le courant et en marchant sur le fond ! Son nid est une grosse boule de mousse qui abrite deux nichées par an de 4 à 5 oisillons.

Météo


Profil altimétrique


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En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Office de tourisme Sud Cévennes, Le Vigan

Maison de pays, place du Marché, BP 21, 30120 Le Vigan

https://sudcevennes.com/contact@sudcevennes.com04 67 81 01 72

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)

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Transport

Lio 101 - Campestre et Luc - Le Vigan. Arrêt Alzon
www.lio.laregion.fr

Accès routiers et parkings

Depuis Le Vigan, D999 vers A75. Puis dans le village d’Alzon, suivre la D231.

Stationnement :

Parking du hameau de Cazebonne

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Source

Office national des Forêtshttp://www.onf.fr/
Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/

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