Couronnes Trail- Intégrale- Trail n°3
Une boucle incontournable au départ de Florac, à faire en marchant ou en courant !
Les 11 patrimoines à découvrir
- Histoire
L’ancienne gare et le pont en fer
Cette gare était le point de départ de la ligne Florac - Ste Cécile d’Andorge. Exploitée de 1909 à 1968 par les Chemins de Fer Départementaux (CFD), cette voie reliait la sous-préfecture Lozérienne à la ligne St. Germain des Fossés/Nîmes qui désenclavait les Cévennes. Aujourd'hui elle renaît comme Voie verte "La Cévenole". Le pont traversant le Tarnon, construit en 1890 sur le modèle Eiffel, fut un des premiers ouvrages métalliques réalisés à cette époque. - Eau
Le Tarnon et ses rives
La préservation de la végétation des rives, riche en habitats rares est un enjeu majeur qui justifie un classement d’intérêt européen « Natura 2000 ». Présents sur le Tarnon, la Loutre et le Castor d’Europe, de mœurs crépusculaires et nocturnes restent difficiles à observer. Le poisson est l’aliment de base de la Loutre, le Castor se nourrit des saules croissant sur les berges. La ripisylve, formation boisée ou arbustive occupant les rives, contribue à la biodiversité et limite l’érosion des berges, car lors des épisodes cévenols, les crues peuvent atteindre 6 mètres de hauteur. - Histoire
Esplanade
Le passage sous le porche de la sous-préfecture est l'un des nombreux passages couverts qui se faufilent sous les maisons : vous venez de traverser les anciens remparts de Florac et vous vous trouvez à l'intérieur de la ville médiévale. Outre ses beaux platanes centenaires (les plus âgés ont 200 ans) vous y trouverez d’un côté, la statue de Léon Boyer, collaborateur de Gustave Eiffel avec qui il a construit le viaduc de Garabit, mort au Panama en 1883 où il travaillait au percement du canal ; de l’autre, le temple protestant et le monument aux morts.
- Histoire
Le temple
Vers 1550, dans sa grande majorité, la population cévenole adopte les idées de la Réforme. L’Eglise protestante de Florac est officiellement fondée en 1560. Le temple actuel est le 3ème construit dans la ville. Il a été inauguré en 1833, la même année que l’église, consacrant ainsi la paix entre la communauté catholique et protestante après deux siècles de conflits religieux. Son architecture sobre et austère, caractéristique des temples protestants, est particulièrement bien adaptée à la prédication. - Eau
Le Vibron et sa faune
Né de la source du « Pêcher », Le Vibron, aménagé en plusieurs retenues, assura de tout temps la ressource en eau potable de la ville. Jadis l’eau courante du Vibron desservait les lavoirs, les tanneries et servait à évacuer les eaux usées. Il actionnait jusqu'à huit moulins et alimentait le vivier à poissons.
Le nom Vibron dérive de l’occitan vibre = castor. Vous pourrez y observer le cincle plongeur, appelé aussi merle d’eau. Pour se nourrir d’insectes aquatiques, il peut marcher sous l’eau et niche dans les trous de murs ou sous les ponts. En juin, au crépuscule, dans les ruelles aux alentours du Vibron, s’élève le chant flûté du crapaud accoucheur. Ce nom vient du fait qu’après l’accouplement, les mâles transportent les œufs sur leur dos. - Architecture
Église Saint-Martin
L’église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l’emplacement de l’église actuelle, et entourée d’un cimetière. Entre le XIIIe et le XVe siècle, l’histoire de Florac est marquée par les rivalités qui opposaient le pouvoir du prieuré à celui du seigneur, installé de l’autre côté du ruisseau du Vibron.L' église fut détruite en 1561 et un temple fut construit sur ses ruines. Les guerres de Religion dévastèrent plusieurs fois Florac. Le temple fut détruit à son tour, ainsi que l’horloge et le clocher, au début du siècle suivant (1629). L’église actuelle, d’architecture néoclassique, date de 1833, comme le temple actuel, situé sur l’Esplanade.
- Flore
Une flore adaptée
Une flore typique de ces pentes calcaires et sèches s'installe sur les pâturages. On y trouve le buis, le genévrier, l'amélanchier, l'églantier, le prunellier. Ces plantes se contentent d'un sol superficiel et recherchent la lumière. Elles sont bien adaptées à la sécheresse et à la chaleur. La rudesse des conditions de vie de ces arbustes se retrouve dans la dureté de leur bois, souvent utilisé pour la fabrication d'objets en bois tourné ou de cannes.
- Paysage
Carrefour de paysage en mouvement
À l’ouest et au nord-ouest, les causses Méjean et de Sauveterre, plus loin vers l’ouest, le causse Noir et le causse du Larzac : dans ces grands plateaux de calcaire fissuré, l’eau s’infiltre rapidement pour rejoindre les rivières qui y ont creusé des gorges impressionnantes. Devant, tout au fond, le mont Lozère, qui a donné son nom au département : autant les Causses sont arides, autant le Lozère est parcouru de ruisseaux (cf. cascades de Runes et de Lozérette) qui irriguent ses prairies… Entre les deux, le profil abrupt des vallées du Tarn, de la Mimente et du Tarnon.
- Eau
Réseaux des rivières
En aval de Florac, le Tarn et ses affluents drainant plus de 50 000 hectares de versants avec la multitude des petits ruisseaux qui parcourent les pentes, depuis les sources les plus infimes. Toutes ces rivières appartiennent au versant atlantique: leurs eaux vont rejoindre l’océan. Leur régime est plus régulier que celui des rivières cévenoles qui appartiennent au versant méditerranéen. Du côté atlantique, on note une pente moyenne modérée et un climat assez régulier, du côté méditerranéen, un tracé plus abrupt, et de fortes précipitations orageuses en automne et au printemps. Entre les deux, comme ici, une zone intermédiaire brasse les caractères de l’un et de l’autre...
- Histoire
La ville de Florac
Florac, sous-préfecture de la Lozère, commune du Parc national des Cévennes, compte aujourd'hui autant d'habitants qu'à la fin du siècle dernier (2 000 environ). Aujourd'hui, l'urbanisation s'est déplacée sur une partie des terrasses alluviales du Tarnon. Le château, qui date du XIIIe siècle, abrite le siège du Parc national des Cévennes.
- Paysage
Toujours plus fort : la via ferrata du Rochefort !
Autour du Ron Picard et le rocher de Rochefort, l’entreprise Cévennes Evasion basée à Florac a aménagé la via ferrata du Rochefort. Inaugurée en juin 2013, cette via est considérée comme une des plus belles du département. C’est encore les utilisateurs qui en parlent le mieux :
« Celle de Rochefort Florac est juste unique, magnifique et extraordinaire. Une vraie ED++. Débutants et âmes sensibles s'abstenir. Le passage de la casquette est unique, incroyable, des sensations de dingue. » (M- A)
« Super via qui fout les miquettes surtout sur le surplomb final (mortel) ! Enfin une vrai ED plein gaz avec les jambes qui pendouillent dans le vide. Un cadre magnifique auprès des vautours qui ne nous ont pas eu ! À faire absolument !! Et bravo aux concepteurs de la voie pour les multiples sorties qui permettent un passage pour tous niveaux » (P & Y)
Description
Vous pouvez également télécharger sa trace GPX et/ou utiliser l’application LozereTrailNature pour un suivi GPS en temps réel et un partage de vos chronos.
1. L'aventure commence par la traversée de Florac.
2. La pente arrive rapidement, le sentier se prend en bifurquant à gauche, depuis la D16, à la sortie du village après les ateliers municipaux. Une brève mais raide montée nous attend alors, sur un petit monotrace.
3. Au col de Pierre Plate, on emprunte la route sur un très court tronçon, puis on bifurque sur un étroit sentier qui passe sous le rebord du causse. Les 400 premiers mètres de ce sentier sont bien escarpés et en escalier.
Le chemin s'aplanit ensuite, sur le bord du plateau, au-dessous des falaises, c'est assez vertigineux.
NB: On passe au site de départ de la via ferrata de Rochefort.
4 . La descente commence, sur un sentier en lacets dans les corniches.
5. Au hameau de Croupillac, le sentier vire à gauche, traverse un pré puis reste à mi-hauteur sur le flanc du causse. (Passage dans un parc à chevaux, clôture électrique).
6. Il est de nouveau l'heure de s'amuser en descente. De sympathiques lacets vous nous mener au hameau du Viala de Grimoald.
7. De là, un dernier effort pour gravir une petite bosse, puis le sentier déroule jusqu'à la source du Pêcher.
8. On rejoint alors l'itinéraire aller, mais en descendant !
- Départ : Florac, Maison du Tourisme et du Parc national des Cévennes
- Arrivée : Florac, Maison du Tourisme et du Parc national des Cévennes
- Communes traversées : Florac Trois Rivières
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Pensez à emporter eau et alimentation en quantité suffisante.
Bien refermer les clôtures et les portillons.
Lieux de renseignement
Maison du tourisme et du Parc national, Florac
Place de l'ancienne gare, N106, 48400 Florac-trois-rivières
Une expo interactive présente le Parc national des Cévennes et ses actions.
Sur place : Une boutique, librairie découverte et produits siglés PNC.
Ouvert toute l'année (se renseigner sur les jours et horaires en saison hivernale).
Transport
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