Du Vigan au Mont Aigoual (5 jours)
col des Mourèzes
col des Mourèzes
Le Vigan

Du Vigan au Mont Aigoual (5 jours)

Architecture et village
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Découvrez et admirez tout au long de votre randonnée des paysages variés avec des vues panoramiques sur les vallées cévenoles. La randonnée vous mènera jusqu’au sommet de l’Aigoual en traversant la forêt domaniale où une faune et une flore très riche y est présente.
Randonnée assez sportive en passant de col en col, avec de magnifiques panoramiques aux paysages variés et vue sur le massif de l’Aigoual. Une itinérance de 5 jours pour découvrir entre autre la forêt domaniale aux essences mélangées, hêtraies, sapinière naturelle, très rafraîchissantes surtout en été. En empruntant les drailles chemins de transhumance reliant les plaines du Languedoc aux pâturages des hauteurs.

Les 19 patrimoines à découvrir

  • Passage de la transhumance au col de l'Asclié
    Passage de la transhumance au col de l'Asclié - © Olivier Prohin
    Histoire

    Aux origines du mouflon

    Balise n° 6
    Le lieu-dit l’Abeuradou est situé sur une draille, axe de transhumance des bergers et de leurs troupeaux de moutons, entre les plaines du Languedoc et les reliefs sud du Massif central. L’Abeuradou est le lieu où les troupeaux « s’abreuvent » et se reposent avant de reprendre leur longue marche. Le mouflon est à l’origine du mouton domestique actuel. Les deux espèces sont très proches. Depuis son introduction sur les pentes de l’Aigoual, le mouflon côtoie donc son cousin qui transhume sur le massif. La cohabitation entre les deux cousins ne semble pourtant pas poser de problème aux éleveurs.

  • Milieu naturel

    Futaie irrégulière

    Ce peuplement forestier comporte des arbres très divers par leur diamètre, leur hauteur et leur âge. Les essences sont mélangées : le sapin domine, mais le hêtre est aussi présent, ainsi que le sorbier des oiseleurs et l’alisier blanc. On parle dans ce cas d’une « futaie irrégulière ». Cette orientation forestière a plusieurs intérêts : pérennité du couvert forestier, résistance à l’érosion des sols, meilleure résistance vis-à-vis des tempêtes ou des attaques de parasites, régularité de la production… Dans la petite clairière sur la gauche du sentier, avec la lumière qui arrive au sol, la régénération naturelle du hêtre et du sapin s’installe : le renouvellement de la forêt est assuré.

  • Savoir-faire

    Forêt de production

    Balise n° 2
    Une autre technique pour obtenir un couvert forestier pérenne est la plantation ou le semis. Ce travail s’opère soit sur terrain nu, soit dans les peuplements existants. Lors des programmes de reboisement, la tâche fut gigantesque, nécessitant 900 000 journées de travail, la plantation de 60 millions de résineux et 7 millions de feuillus, et le semis de 38 tonnes de graines ! L’épicéa et les pins, qui supportent la plantation en pleine lumière et poussent assez vite, furent largement utilisés. Le sapin a été préféré sous couvert forestier.

  • Histoire

    Du taillis à la futaie de hêtres

    Balise n° 1
    Vers 1850, avant le reboisement, les cévenols  utilisent massivement la ressource en bois pour le chauffage et l’industrie, notamment dans les filatures. Peu à peu, ne subsistent que quelques taillis de hêtre, coupés tous les 25 à 40 ans. De plus, le pâturage de dizaines de milliers de brebis réduit encore le tapis herbacé. Ce couvert végétal très fragilisé subit aussi le flot d’importantes précipitations : les épisodes cévenols. C’est dans ce contexte que va commencer le long travail des forestiers. Pour diminuer les risques et réinstaller un couvert forestier durable, la première technique possible est de partir de l’existant, et de convertir les taillis « ruinés » en futaies.

  • Boutique des producteurs
    Boutique des producteurs - © Nathalie Thomas
    Agriculture

    Association "Terres d'Aigoual"

    Le Parc national des Cévennes loue une partie du bâtiment à l'association  permettant aux agriculteurs locaux d'écouler leurs produits en vente directe. Elle regroupe des agriculteurs souhaitant mieux valoriser leur production et partager leur savoir faire. Ils ont envie aussi de faire partager leur vision de l'agriculture:

    - qualité dans leurs productions,

    - exploitation de taille humaine,

    - entraide.

    Venez découvrir leurs produits !

     

  • Maison forestière de la Serreyrède
    Maison forestière de la Serreyrède - © Jacques de Joly
    Agriculture

    La Serreyrède

    Avant 1861, la maison au col de la Serreyrède est habitée par deux familles de paysans. Ils avaient quelques bêtes et cultivaient un jardin potager, dont on retrouve les terrasses au dessus de la piste de la Caumette. À partir de 1861 la ferme est habitée par un garde forestier. Ce n’est qu’en 1883 qu’elle est rachetée par les Eaux et Forêts pour en faire une maison forestière. Ce fut d’ailleurs l’un des quartiers généraux du forestier George Fabre lors du reboisement de l’Aigoual. Aujourd’hui, le Parc national des Cévennes, l’Office du Tourisme et l’association « Terres d’Aigoual » se sont associés pour faire revivre la Serreyrède, avec l’aide de la Communauté de Communes Causses Aigoual Cévennes – Terres solidaires.

  • Les îlots de sénescence
    Les îlots de sénescence - © Valère Marsaudon
    Milieu naturel

    Îlot de sénéscence

    Les îlots de sénescence sont des zones de protection au milieu de zones de production. Répartis sur l’ensemble du massif forestier exploité, ils permettent une libre évolution de la forêt. L’apparition progressive de bois mort, d’arbres de grande dimension présentant des cavités ou autres « micro-habitats » favorise l’installation de tout un cortège d’espèces spécifiques. : insectes saproxyliques (mangeurs de bois mort) et champignons mais aussi oiseaux et mammifères.
  • Bergeronnette des ruisseaux
    Bergeronnette des ruisseaux - Régis Descamps
    Faune

    Auprès du ruisseau

    Après la descente dans la hêtraie sapinière, vous voilà tout près de l’Hérault. Peut-être y apercevrez-vous un petit oiseau vif et élancé, gris dessus, jaune vif dessous, hochant la queue et virevoltant à droite ou à gauche à la poursuite d’un insecte ou fouillant les bords du cours d’eau à la recherche de larves ? Pas de doute, c’est la bergeronnette des ruisseaux !
  • Hêtraie de la Dauphine
    Hêtraie de la Dauphine - Gaël Karczewski
    Flore

    Une hêtraie de production

    L’altitude et les importantes précipitations offrent aux hêtres un milieu favorable. De plus, cette essence sait recueillir, à la manière d’un entonnoir, une partie de l’eau captée par les feuilles : celle-ci ruisselle le long du tronc sur l’écorce très lisse pour atteindre les racines. De part et d’autre du chemin, les arbres ont des morphologies bien différentes : à droite ils se présentent sous forme de taillis pour le bois de chauffage, et à gauche sous forme de futaie «sur souche» potentiellement utilisables en bois d’œuvre.
  • Erable plane
    Erable plane - Jean-Pierre Malafosse
    Flore

    Une forêt en libre évolution

    Le chêne blanc, pubescent ou « rouvre », s’implante naturellement entre 500 et 1 000 m. Ici exposé au sud, à l’abri des vents dominants et sur un sol maigre de zone rocheuse, il sort vainqueur de la compétition et se hisse au-delà de sa limite habituelle d’altitude. Contrairement au hêtre, le chêne est une essence de lumière : notez la différence de recouvrement des houppiers et la richesse de la végétation au sol. Cette zone est « évolution naturelle », aucune exploitation n’y est réalisée. De nombreuses espèces sont observables : sorbier des oiseleurs, érable plane, alisier blanc...
  • © R. Descamps
    Eau

    Deux cascades... cherchez l'Hérault !

    Hésitant entre débit et longueur devant ces deux brins de rivière, les géographes ont finalement désigné le cours en contre bas comme l’Hérault, alors que la cascade en face a été baptisée la Dauphine. Deux plantes remarquables sont présentes ici : le grand orpin, avec ses feuilles « grasses » consommées par les chenilles d’un papillon en fort déclin sur tout le Massif central : l’apollon (à observer entre la mi-juillet et la mi-août) ; la saxifrage de Prost qui forme des coussinets réguliers  facilement reconnaissables. Ils permettent de mieux conserver le peu d’eau disponible. C’est une plante endémique des  Cévennes.

  • Vue plongeante sur la vallée de l'Hérault
    Vue plongeante sur la vallée de l'Hérault - Arnaud.Bouissou
    Eau

    Capture de rivières

    Les précipitations violentes et la forte pente des torrents méditerranéens, provoquent une érosion régressive (vers l'amont) des vallées où ces derniers coulent. Cette érosion inverse le sens d'écoulement du torrent et produit ainsi, au bénéfice du versant méditerranéen, la « capture » du cours d'eau qui jusque là s'écoulait vers l'océan. L'Hérault et ses cascades en sont un exemple, la capture se situant au niveau des cascades. L'Hérault et le ruisseau de la Dauphine coulaient auparavant par l'Espérou vers la Dourbies... Des galets de rivière trouvés autour du village par des géologues attestent de l'existence d'un cours d'eau dans le passé.

  • Troupeau au sommet de l'Aigoual
    Troupeau au sommet de l'Aigoual - © Nathalie Thomas
    Flore

    Sommet de l'Aigoual

    À 1 565 m d’altitude ici, le climat est rude : les conditions sont les mêmes qu’à 2 000 m ailleurs, avec seulement quatre mois « hors gel ». Le vent est supérieur à 60 km/h 265 jours par an, et la température moyenne annuelle est de 4,8°C. Les arbres n’ont pas le temps d’accomplir l’ensemble de leur cycle vital. On retrouve donc ici les formations végétales des zones de montagne : celles des pelouses à caractère subalpin.

  • Observatoire de l'Aigoual
    Observatoire de l'Aigoual - nathalie.thomas
    Histoire

    L’observatoire météorologique - Le climatographe

    Inauguré en 1824, l'observatoire météorologique a été construit à l'initiative de Georges Fabre, l'un des pionniers du reboisement de l'Aigoual. Son travail avec le botaniste Charles Flahaut a permis la création de l'arboretum de l'Hort de Dieu. Les premiers relevés météorologiques étaient effectués par les agents des Eaux et Forêts (actuel ONF). A partir de 1943, l'observatoire est géré par l'Office National Météorologique, dernier observatoire de montagne habité en permanence. Aujourd'hui il est géré par la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaire, qui a installé un centre d'interprétation et de sensibilisation de l'évolution du climat et du changement climatique (Le Climatographe). Cette exposition interactive vise à présenter les causes, conséquences et actions à mener pour limiter le phénomène et ses impacts , de manière objective et compréhensible par tous.
  • Archéosmart (Marc Limousin)
    Archéosmart (Marc Limousin) - © Filature du Mazel
    Archéologie

    Archéosmart (Marc Limousin)

    Des empreintes de Smartphones affleurent sur des rochers : des fossiles du temps présent qui deviendront des énigmes pour les temps futurs. Ces pierres gravées, à l’instar des cupules et autres témoignages rupestres de la région, nous dévoilent l’histoire révélée dans la matière et résonnent avec cette formule de Malraux : « L’avenir est un présent que nous fait le passé ».
  • le Pole Nature de l'Aigoual
    le Pole Nature de l'Aigoual - Béatrice Galzin
    Milieu naturel

    Pôle nature 4 saisons

    Le Pôle nature 4 saisons du massif de l’Aigoual propose un espace d’activités de pleine nature en toutes saisons, au cœur du Parc national des Cévennes, dominé par le sommet mythique du Mont Aigoual (1570m). Venez découvrir notre réseau de randonnées multi-activités (à pied, à cheval, en vélo) mais aussi en VTT ou avec un âne suivant votre envie !
    En jouant, vos enfants peuvent découvrir la course d’orientation ou le géocaching. Pour les plus sportifs, des circuits de trail, à faire au pas de course ,ont été aménagés !
    Amateurs de vélo de route, nous avons créé pour vous des circuits pour découvrir nos villages et nos vallées, avec différents niveaux de difficulté.
    Chut ! Plus un bruit ! Les passionnés de faune sauvage se sont postés pour observer les mouflons et autres animaux sauvages.
    Et si vous voulez juste faire une balade tranquille sur le massif, la voie de découverte « les balcons de l’Aigoual » est faite pour vous !  Des haltes de détente et d’information jalonnent ce parcours de 4,5 km avec seulement 150 m de dénivelé !
    Au plaisir de vous croiser sur nos chemins….
  • L'Orée (Yoann Crépin)
    L'Orée (Yoann Crépin) - © Filature du Mazel
    Savoir-faire

    L'Orée (Yoann Crépin)

    Une porte, l’ouverture vers un parcours d’art dans la nature.
    Fusionner et interagir avec l’environnement pour jouer avec les saisons, le temps, la lumière et l’apesanteur. Laisser l’homme s’exprimer à travers la nature et laisser la nature s’exprimer à travers l’homme, une interaction nécessaire, une imprégnation fusionnel qui inspire la découverte d’un autre monde.
  • Jonc
    Jonc - Bruno Descaves
    Eau

    La source du fleuve Hérault

    Après avoir emprunté une draille (chemin de transhumance ovine) et traversé deux pistes de ski imbriquées dans la hêtraie, observez ici une petite zone humide. La source de l’Hérault se trouve à seulement 200 mètres. Les joncs et les saules sont caractéristiques des milieux humides. Entre terre et eau, ces habitats jouent un rôle écologique majeur : biodiversité, épuration des eaux, régulation des crues...
  • Le village d'Aulas
    Le village d'Aulas - Nathalie Thomas
    Histoire

    Village d’Aulas

    La place de l’Airette était autrefois celle où l'on battait le blé. Les deux fontaines du village, sur la place de l'Airette et sur la place de l’Église, ont été créées à l'initiative du conseil municipal en 1887. Elles faillirent être supprimées lors de l'arrivée de l'eau courante dans les maisons. On doit leur conservation au soutien de certains conseillers municipaux. Aulas s'appelait Aulacio en 1001 et vient du nom d'homme latin Aulas. À cause des nombreuses bandes de brigands, le village a été fortifié au XIVe siècle. Les remparts, bordés de fossés, étaient percés de portes. L'une d'elle, la Poterne, est encore visible. Le village a gardé un côté pittoresque grâce aux rues étroites, à son passage couvert et aux bâtiments anciens.

Description

5 Jours à la découverte du Massif de l’Aigoual : 58,50 km et 2400 m de dénivelé positif:

Jour 1
– Du Vigan à Cap de Côte (GR®60a),10km, 980m de dénivelé positif et 38 m de dénivelé négatif.
De Cap de Côte possibilité de faire un aller-retour jusqu’au monument André Chamson (GR®60) par la Draille (1h30).

Jour 2 – De Cap de Côte à l’Espérou (GR®60 et GR®7),12 km, 340 m de dénivelé positif et 297 m de dénivelé négatif.

Jour 3 – De l’Espérou au Mont Aigoual , 10 km, 582 m de dénivelé positif et 238 m de dénivelé négatif.

Jour 4 – Du Mont Aigoual à Peychagut (Maison des Cévennes), (GR®7), 17,5 km, 400 m de dénivelé positif et 959 m de dénivelé négatif.

Jour 5 – De Peychagut  au Le Vigan, (GR®7) , 9 km, 86 m de dénivelé positif et 853 m de dénivelé négatif.
  • Départ : Le Vigan
  • Arrivée : Le Vigan
  • Communes traversées : Le Vigan, Aulas, Arphy, Mandagout, Bréau-Mars, Dourbies, Val-d'Aigoual, Saint-Sauveur-Camprieu, Meyrueis, Bassurels et Avèze

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Attention au départ de la randonnée un fort dénivelé vous attends. 
Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau, vêtements chauds à prévoir.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Office de tourisme Sud Cévennes, Le Vigan

Maison de pays, place du Marché, BP 21, 30120 Le Vigan

https://sudcevennes.com/contact@sudcevennes.com04 67 81 01 72

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)

En savoir plus

Transport

Cette randonnée est accessible en transports en commun.

Pour consulter les horaires actualisés et planifier votre trajet, utilisez le calculateur d'itinéraires ci-dessous en renseignant l'arrêt d'arrivée : LE VIGAN – Communauté de Communes

Accès routiers et parkings

Depuis Alés où depuis Nîmes prendre la D999, Le Vigan

Stationnement :

Mairie

Calculateur d'itinéraires liO

Utilisez le calculateur liO pour organiser votre trajet en région Occitanie.

Autres régions

Calculez votre itinéraire en Auvergne Rhône Alpes sur Oùra


Source


Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :