La corniche des Cévennes - VTT n°8
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La corniche des Cévennes - VTT n°8
Cans et Cévennes

La corniche des Cévennes - VTT n°8

Agriculture et élevage
Architecture et village
Forêt
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De La Can, en passant par la vallée de le Mimente et l'ancienne voie ferroviaire, ce sentier permet de découvrir les paysages composant les vallées Cévenoles.


Les 8 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Barre-des-Cévennes

    Dès 1530-1540, la Réforme touche ce village-rue, célèbre pour ses treize foires annuelles. Une pierre gravée comportant l’inscription « Qui est de Dieu oit la parole de Dieu – 1608 – », provenant du second temple de Barre, est toujours visible sur le mur d’une des maisons de la Grand rue. Lors de la guerre des camisards, Barre devient la « capitale » administrative des Hautes-Cévennes. Les autorités renforcent alors ses défenses et augmentent les effectifs de la garnison installée depuis 1684. Barre est le lieu de naissance du célèbre camisard et prophète Elie Marion (1678-1713).

  • Histoire

    Place de la loue

    Balise n° 1
    Sur cette petite place, située à l’entrée nord-ouest du village, se tenait lors des grandes foires de printemps et d’automne, la “loue”: des bergers, des domestiques ou des ramasseurs de châtaignes attendaient, assis sur le parapet, qu’un éventuel employeur les embauche. Le village accueillait douze à quinze foires par an. Celles du printemps et de l’automne pouvaient attirer jusqu’à dix mille personnes venues des départements limitrophes, mais aussi du Var, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône. Ce village-rue était protégé à chacune de ses extrémités par une porte fortifiée. L’une d’entre elles se dressait près de la place de la Loue : appelée porte de Florac, détruite au début du XIXe siècle.

  • Histoire

    Château

    Balise n° 6
    Édifié au XIIe et au XIIIe siècle, il a été entièrement reconstruit vers le début du XVIe siècle. De 1710 à 1715, il a été remanié par le seigneur de Barre qui a fait graver ses armoiries au-dessus de la porte d’entrée. A cette époque, deux tours ont été ajoutées. Pendant la Révolution, les armoiries ont disparu, victimes d’un vigoureux martelage. Au début du XIXe siècle, la tour maîtresse a été supprimée lors d’un agrandissement.

  • Histoire

    Place de la Madeleine

    Balise n° 5
    La fontaine date du XVIIIe siècle. La tête de Marianne, personnification de la République, a été ajoutée à la fin du XIXe s. A la même époque, un peuplier, symbole de la liberté, a été planté par la jeunesse républicaine. De cet endroit, on peut voir quelques maisons bourgeoises, qui datent pour la plupart du XVIIe et du XVIIIe siècles. Elles témoignent du passé florissant de ce village, qui comptait une vingtaine de voituriers (marchands-transporteurs) qui descendaient vers la plaine, chargés de laine et de châtaignes, et remontaient avec du sel, du vin et de l’huile. De larges porches permettaient d’abriter les attelages et les charrettes. Les jours de foires, le marché aux grains s’installait sous ces voûtes et sous celles de la mairie.

  • Faune

    Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus)

    Le circaète Jean-le-Blanc niche dans les boisements environnants. Les meilleures périodes pour l'observer sont mars-avril et juillet-septembre. Cet oiseau passe l'hiver bien au chaud en Afrique noire et revient en France au début du mois de mars. Pendant plus de cinq mois, avec son partenaire, il couve son unique œuf et élève son poussin.

  • Histoire

    Le CéFéDé

    De 1909 à 1968, cette ligne ferroviaire reliait Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge (50 km). À écartement métrique et voie unique, elle était gérée par la Compagnie des chemins de fer départementaux. Elle était reliée au réseau ferré de la SNCF. Elle permettait le transport des voyageurs  et des marchandises : minerais issus de la mine de Ramponenche, près de Florac, baryte provenant de la mine de Jalcreste et à destination du nord de la France, prunes, châtaignier, cèpes secs.... En suivant le tracé, on découvre d'anciens ouvrages d'art (ponts, tunnel, ...).

  • Histoire

    Voie de chemin de fer

    Usagers et employés en parlent toujours avec regret et émotion : « Pour aller à Montpellier, le lundi, je pouvais partir le matin, à 6h, j’arrivais à Montpellier à 10h du matin et on pouvait remonter le soir ici, le train arrivait à 10 h du soir. Maintenant (avec le car), vous pouvez descendre mais pour remonter, il faut attendre le lendemain, c’était bien utile. Maintenant celui qui n’a pas de voiture, il fait comment, il fait du stop, il marche à pied ! » (P. Grime)

    « Deux ans après son arrêt, on a eu l’idée de le remettre en route pour en faire un train touristique : on a réussi à faire redémarrer une micheline… On avait prévenu personne : il paraît qu’on n’avait pas le droit de faire ça et même qu’on risquait la correctionnelle. Il n’est rien arrivé… Saut qu’à St Julien des Points on a actionné cette sorte de klaxon qu’on avait : alors M., du restaurant, est monté avec un litre de pastis, et deux ou trois paysans du coin sont arrivés aussi. On a tous pleuré comme des gosses : on avait l’impression que le cœur du pays recommençait à battre. » (Revue Cévennes n°15)

  • Histoire

    Château de Saint-Julien-d'Arpaon

    Ce château du XIIIe siècle était la propriété des seigneurs d'Anduze qui possédaient en Gévaudan la baronnie de Florac. En 1618, le château est démantelé alors que la famille de Gabriac en a la propriété. Au XVIIIe siècle, il revient par héritage à la famille de Montcalm, famille rouergate qui possède plusieurs biens en Gévaudan et qui restaure la bâtisse. Le château subira ensuite les effets du temps, et est actuellement à l'état de ruines, mais mieux conservé que d'autres châteaux en Gévaudan.


Description

Parcours VTT n°8. Depuis le col du Rey, descendre sur Barre-des-Cévennes, traverser le village pour prendre le GR72 par les 4 chemins et  rejoindre le relais Stevenson. Du relais Stevenson, direction Florac par l'ancienne voie ferroviaire jusqu'à Saint-Julien-d'Arpaon (chemin de Stevenson, GR70), en longeant la vallée de la Mimente. Monter par la vallée du Briançon, rejoindre Bouars puis Ferrières. Sur La Can, prendre sur deux kilomètres de route rejoignant le col du Rey.

  • Départ : Col du Rey
  • Arrivée : Col du Rey
  • Communes traversées : Cans et Cévennes, Barre-des-Cévennes et Cassagnas

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Le VTT est interdit en hors piste.
Sentiers et chemins caillouteux et parfois escarpés. Le port du casque est vivement recommandé. Prendre avec soi un kit de réparation et du petit outillage. Refermer clôtures et portillons. Prendre de l'eau. 

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Accès routiers et parkings

De Florac, direction Corniche des Cévennes - Col du Rey, intersection D 983 et D 9

Stationnement :

Col du Rey

Source

CC Gorges Causses Cévenneshttps://www.gorgescaussescevennes.fr/
Parc national des Cévenneshttp://www.cevennes-parcnational.fr/

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