Sur le dos de Fageas - 4 jours
Sous le Rocher de l’Aigle
Sous le Rocher de l’Aigle - Béatrice Galzin
Saint-André-de-Valborgne

Sur le dos de Fageas - 4 jours

Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
D’un côté, l'horizon s'étend jusqu’au Mont Lozère, de l’autre côté, les montagnes calcaires de Saint-Hippolyte-du-Fort se dessinent majestueusement. Derrière vous, l'Aigoual vous accompagne, fidèle et imposant.
Ces chemins de crête étaient autrefois des axes de communication essentiels entre les vallées. Quelques maisons en ruines subsistent encore le long de ces sentiers. Elles étaient autrefois des auberges, cafés ou simplement refuges pour les voyageurs de passage ou les bergers montant en estive avec leur troupeau. Ces lieux étaient des points de rencontre, où l’on échangeait des nouvelles, tissant des liens entre les habitants des montagnes.

Les 11 patrimoines à découvrir

  • © Béatrice Galzin
    Eau

    Une source, cinq fontaines

    Cette fontaine est l’une des cinq fontaines publiques de Saint-André, toutes alimentées par la même source (son eau est donc la même que celle de la Fontaine du Griffon). Avant l’installation de l’eau courante, elles étaient bien plus nombreuses sur ce côté du quai.
  • Aire de Côte
    Aire de Côte - Stephan.Corporan
    Histoire

    Aire-de-Côte

    La ferme d'Aire-de-Côte fut achetée par l’État en 1862, à l'époque du reboisement. Avant de devenir gîte d'étape, elle demeura longtemps maison forestière abritant un garde forestier et sa famille. Dans la première moitié du XXe siècle, Aire-de-Côte était bien différent. Au nord, derrière la maison, la draille, bordée de pierres sur chant, faisait encore 40 à 50 m de large, des milliers de bêtes transhumantes y passaient.Les pâturages étaient rasés. Les transhumants s'y arrêtaient, à midi, puis continuaient vers l'Aigoual.

  • Les prairies de Bonperrier
    Les prairies de Bonperrier - Michel Monnot
    Agriculture

    Bonperrier

    Son étymologie voudrait dire « bons champs ». Effectivement, on trouve autour du hameau des prairies, des « parcelles cultivées » toujours entretenues de nos jours. On dit que les habitants du hameau cultivaient des céréales. Les hommes descendaient le blé et le seigle récoltés au moulin du village. Par contre l’avoine restait au hameau pour nourrir les bêtes
  • Le pastre
    Le pastre - Nathalie Thomas
    Agriculture

    La draille et le Pont Moutonnier

    Le pont moutonnier du col de l’Asclier est situé sur une grande draille, chemin traditionnel de transhumance vers les hauts pâturages de l’Aigoual et du Mont Lozère, route royale pendant la révolte des Camisards au XVIIIe siècle, chemin des colporteurs et de grande randonnée… Le col de l’Asclier (de l’occitan asclar, fendre) où la route semble passer au travers d’une brèche, est bien nommé : il se trouve sur une faille rocheuse. Mais le plus étonnant c’est le pont, un pont sans route. Il a été construit juste pour que les troupeaux passent ce passage difficile !
  • Pont moutonnier
    Pont moutonnier - © Olivier Prohin
    Pastoralisme

    Pont moutonnier

    Ce pont a été édifié au XIXe s. pour les seuls besoins des bergers qui, venant des plaines du Languedoc, cheminaient avec leurs troupeaux le long des crêtes pour atteindre des régions plus verdoyantes l'été. On dit qu'ils montaient à l'estive. Cette draille de Margeride est l'une des plus célèbres des Cévennes, avec celles de l'Aubrac et du Gévaudan.

  • Vue panoramique
    Vue panoramique - © Olivier Prohin
    Paysage

    Rocher de l'Aigle

    Profitez d'une superbe vue à 360° ! À l'horizon côté nord, on observe le sommet de l' Aigoual, avec en fond de vallée, au premier plan, les hameaux des Millerines et de l'Abric ; un peu plus loin, un bout des communes de l'Estréchure et de Saumane. Plus au nord, perché sur la longue corniche des Cévennes, le village de St-Roman- de-Tousque. En poursuivant à l'est, on distingue la ville d'Alès, le mont Bouquet et au fond, le « géant de Provence », le mont Ventoux (1912 m).À l'horizon côté sud, se dressent à l'ouest deux collines calcaires, les jumelles de Monoblet. Derrière, la colline de Coutach domine Sauve et Quissac. Le pic Saint-Loup fait une percée à 658 m. Un cordon littoral est visible :  on devine les marais salants d'Aigues-Mortes et la Grande-Motte. Plus à l'ouest, le roc Blanc côtoie le pic d'Anjeau. Enfin, juste en face de vous, le Fageas, sommet du massif du Liron, que nous parcourons depuis déjà une heure d'ouest en est.

  • Narcisse à feuilles de jonc
    Narcisse à feuilles de jonc - © Yves Maccagno
    Flore

    Narcisse à feuilles de Jonc

    Il faut venir au printemps, jusqu'à la fin avril, et surprendre la jonquille ou narcisse à feuilles de jonc. en face du rocher de l'Aigle. Abritée sur un versant pierreux inaccessible et exposé plein sud, elle pousse en abondance sur une surface réduite. Sa fleur est odorante et souvent solitaire. Ne la cueillez pas !  Prenez-la en photo !

  • Cimetière communal
    Cimetière communal - © Nathalie Thomas
    Histoire

    Histoire de cimetière

    La balade passe devant le cimetière communal qui était en fait le cimetière protestant. Soudorgues possède aussi un cimetière catholique, autre singularité qui trouve une explication dans l'histoire mouvementée de la Réforme. Les cimetières catholiques ne pouvaient accueillir de "non chrétiens" ou de « chrétiens hérétiques ». Les exhumations de cadavres de confession protestante furent légion au XVIe s. L'édit de Nantes voulant réparer cette injustice ordonna la création de cimetières "commodes" pour ceux de la Religion prétendue réformée. Sa révocation ensuite conduisit à l'abandon de cet ordre. Les huguenots devaient abjurer pour être enterrés dans le cimetière "de famille" en zone rurale. Ce droit est encore de nos jours concédé uniquement aux propriétaires de des cimetières intra-muros.

  • Savoir-faire

    Four à chaux

    La fabrication de la chaux en brûlant des pierres calcaires remonte à l'âge de Bronze. Mélangée à un mortier de sable, la chaux était utilisée pour la construction des maisons. Le ciment n'apparaît qu'au début du XIXe s.. Antiseptique puissant, elle servait aussi à la désinfection des locaux, notamment les bergeries. Le chaufournier devait maintenir la température à 800/1000 °. Sur le même principe, on fabriquait le plâtre avec des gisements de gypse.

  • Vue des crêtes de Mauripe
    Vue des crêtes de Mauripe - © Olivier Prohin
    Paysage

    360° au Mauripe

    Ici, par temps clair, on voit jusqu'aux Alpes à l'est et jusqu'à la Méditerranée au sud. Au nord-ouest, on distingue le mont Aigoual, le col de l'Asclier, le col de Fageas et son antenne télé, puis, toujours en suivant la ligne des crêtes vers l'est, le Rocher de l'Aigle, Piécamp, et la Mortière. Au fond, la célèbre corniche des Cévennes; derrière, plus à l'est, les massifs de la Vieille Morte et du Mortissou, et tout au fond, les crêtes du mont Lozère. Au loin au sud on devine Alès, et plus loin encore, le mont Ventoux. Devant, Lasalle, puis la montagne de la Fage au-dessus de Saint-Hippolyte-du-Fort ; à l'horizon, les miroitements furtifs de la Méditerranée.

  • Descente au col de Mercou
    Descente au col de Mercou - © Nathalie Thomas
    Agriculture

    Draille

    Le chemin rocailleux s'élargit avec des renforts en pierre côté pente qui indiquent qu'il fut emprunté naguère par de grands troupeaux. Cette draille menait de Saint-Jean-du-Gard aux estives de l'Aigoual. Au col du Mercou (570 m), on découvre au nord un panorama sur la corniche des Cévennes. Ce col était un lieu d'échanges et de commerce où se tenait un marché. L'étymologie de ce nom fait référence à Mercure, dieu des voyageurs et du commerce. Melkart, divinité phénicienne, est aussi évoquée : des commerçants sémites ont laissé des traces de leur passage dans l'architecture de vieux ponts protohistoriques. Melkart ou Melquart était la puissance tutélaire de la cité de Tyr, dont le nom en phénicien signifiait « le roi fort », dieu des richesses, de l'industrie et de la navigation. Son culte remonte au Xe s. av. J.C.


Description

- Jour 1 : Saint André de Valborgne - Aire de Côte (balisage jaune puis Blanc et rouge, GR®7) : 13,8 km
- Jour 2 : Aire de Côte - Mas Corbière par le GR® 6-67 (balisage blanc et rouge) : 13,9 km.
- Jour 3 : Mas Corbière - Soudorgues, par les GR®67, puis GR®61 et GR®63 (balisage blanc et rouge) : 17,8 km.
- Jour 4 : Soudorgues - St-Jean du Gard par le Mercou (balisage jaune puis blanc et rouge GR®61) : 13,3km.
  • Départ : Saint André de Valborgne
  • Arrivée : St Jean du Gard
  • Communes traversées : Saint-André-de-Valborgne, Bassurels, Val-d'Aigoual, Les Plantiers, L'Estréchure, Soudorgues, Peyrolles et Saint-Jean-du-Gard

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Adaptez votre équipement aux conditions météo du jour. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante, de bonnes chaussures et un chapeau. Bien refermer les clôtures et les portillons.

Où dormir :
Aire de Côte : Aire de bivouac autorisée (toilettes sèches, eau), pas de restauration sur place. Ouverture du gîte d'étape au printemps 2025.  Vous souhaitez prendre des informations pour préparer votre séjour:
https://echange.cevennes-parcnational.net/index.php/s/wWpg7aHrMCt5MB5

Mas Corbières : 06 22 72 14 78 contact@mascorbieres.com www.mascorbieres.com/

Les étapes de Soudorgues
Gite Longitude : 04 66 85 07 89 gitelongitude30@gmail.com www.gite-longitude.com
Le petit Pavillon des Cévennes accueil@lesfaissesencevennes.fr
www.lesfaissesencevennes.fr

Lieux de renseignement

Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes, La Serreyrède

Col de la Serreyrède, 30570 Val d'Aigoual

https://www.sudcevennes.commaisondelaigoual@sudcevennes.com04 67 82 64 67

La Maison de l'Aigoual abrite l'office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, animations au départ du site et boutique

En savoir plus
Accessibilité :
Accessible aux personnes à mobilité réduite sur les trois niveaux du bâtiment (ascenseur)

Office de tourisme Cévennes Tourisme, Saint-Jean-du-Gard

Maison rouge, 30270 Saint-Jean-du-Gard

https://www.cevennes-tourisme.fr/contact@cevennes-tourisme.fr04 66 85 32 11

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)

En savoir plus

Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Lasalle

Centre Viala, rue de la Place, 30460 Lasalle

https://www.sudcevennes.comlasalle@sudcevennes.com04 66 85 27 27

Les relais d'information sont des offices de tourisme ou sites partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)

En savoir plus

Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Saint-André-de-Valborgne

les quais, 30940 Saint-André-de-Valborgne

https://www.sudcevennes.comstandredevalborgne@sudcevennes.com04 66 60 32 11

Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.

En savoir plus

Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Valleraugue

7 quartier des Horts, 30570 Valleraugue

https://www.sudcevennes.comvalleraugue@sudcevennes.com04 67 64 82 15

Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animations ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc. 

Ouvert toute l'année (se renseigner pour les jours et horaires d'ouverture en période hivernale)

En savoir plus

Transport

Cette randonnée est accessible en transports en commun.
Depuis Saint Jean du Gard - La Poste, possibilité de laisser la voiture et de prendre un bus pour aller jusqu'à Saint André de Valborgne.

Pour consulter les horaires actualisés et planifier votre trajet, utilisez le calculateur d'itinéraires ci-dessous en renseignant l'arrêt d'arrivée : SAINT-ANDRE-DE-VALBORGNE-Fontaine

Accès routiers et parkings

Depuis St-Jean-du-Gard direction St-André de Valborgne par la D907en passant par les villages de l’Estréchure et Saumane.

Stationnement :

St André de Valborgne ou St Jean du Gard (puis bus)

Calculateur d'itinéraires liO

Utilisez le calculateur liO pour organiser votre trajet en région Occitanie.

Autres régions

Calculez votre itinéraire en Auvergne Rhône Alpes sur Oùra


Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :